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CYRIL COGNÉRAS écolo-régionaliste limousin
24 août 2016

Candidature de Karima Delli à la primaire de l'écologie

karima-delli

"Chères amies, chers amis,

Je me présente à la primaire de l'écologie. Je vous dis tout ici :

Pour une écologie populaire
Parce que nous sommes majoritaires



Je suis candidate à l’élection présidentielle. Pas pour prendre date, mais pour être la voix de toutes celles et ceux qui ont déjà commencé à donner corps à la société écologiste. Et ils sont plus nombreux qu’on le croit ! 


Tous écolos
Les Français aiment l’écologie. Ils trient leurs déchets, s’intéressent au sort de la planète, s’émeuvent de la condition animale, font attention à leur alimentation et même à leur consommation d’énergie. Ils sont écolos ! Mieux : ils sont en train, sans le savoir, sans le théoriser, de s’acheminer vers la société écologiste. En quête de sens, en rupture avec le productivisme et l’économie de l’obsolescence programmée, dans un réel désir de démocratie à tous les étages, y compris dans leurs entreprises, les Français sont déjà en train de construire le futur. Et pourtant, étrangement, ils ne voient pas le rapport entre leur aspiration à l’écologie et le mouvement censé les représenter. C’est un comble : nous qui défendons ces belles valeurs depuis si longtemps, et en particulier depuis la candidature de René Dumont, nous sommes aujourd’hui considérés comme des « politiciens » comme les autres.

Oui, les citoyens nous boudent. Ils ne votent plus pour nous. Pourtant, et j’en suis la preuve vivante, ils ont déjà cru en nous. C’était en 2009. Alors en 4e position sur la liste conduite par Dany Cohn-Bendit en Île-de-France, j’ai été élue députée européenne. Pourquoi ? Tout simplement parce que notre liste avait recueilli plus de 20% des suffrages. La dynamique politique que nous avons su créer alors, ouverte, métissée, enthousiaste, a tout emporté sur son passage. Ce n’était pas il y a un siècle, c’était il y a 7 ans à peine. 

Tirer les leçons de nos échecs

Entre temps, nos divisions, nos tergiversions, notre manque de clarté, ont conduit notre base électorale à nous tourner le dos. La belle dynamique s’est transformée en rejet ; pire, en indifférence. A la présidentielle de 2012, aux européennes de 2014, aux élections départementales et régionales de 2015, ce fut un marasme, seulement atténué par des législatives en trompe-l’oeil. Il nous faut tirer désormais les leçons politiques de cette succession d’échecs.
Le temps est venu de mettre fin à la tactique sans stratégie. Le temps est venu de substituer l’addition à la division. L’écologie politique, nulle part sur la planète, et en particulier dans notre pays, ne peut être un gadget, le supplément d’âme ou la bonne conscience des politiques productivistes incrustées dans le logiciel des vieux partis. Les citoyens sont plus écolos que socialistes, plus écolos que libéraux, plus écolos que populistes. Alors qu’attendons-nous ?

Oui, on peut gagner
Ma démarche est simple : je veux mettre l’urgence climatique et la question environnementale au coeur de mon projet. Pas pour dans 5 ans, pas pour dans 10 ans, mais ici et maintenant. A l’heure o
ù la gauche et la droite ont pour unique programme plus d’autoroutes, plus de centrales nucléaires, plus d’aéroports, plus de croissance irraisonnée, à l’heure où l’alpha et l’oméga des solutions pour « résoudre la crise » consistent à remplir le caddie des consommateurs avec de la malbouffe, je pense sérieusement que nous pouvons gagner parce que notre projet de société répond aux aspirations profondes des populations. L’écologie politique, c’est régler en même temps la crise environnementale et les injustices sociales. Nous pouvons gagner, et plus vite que nous le pensons. C’est le sens de ma candidature : la société est prête ! Fini les scores de 2% : je veux cristalliser cet espoir majoritaire : un autre monde est non seulement possible, mais il est en train de se faire, là, sous nos yeux.

A Nonant-le-Pin, à Sivens, à Notre-Dame-des-Landes, sur le Lyon-Turin, à Fessenheim, à Bure… Partout, des femmes et des hommes de tous horizons convergent, alors qu’hier ils ne se parlaient pas  : des paysans et des citadins, des jeunes et des moins jeunes, des salariés et des chômeurs, les classes populaires et les « bobos », s’allient pour donner vie à ce nouveau projet collectif. Et l’opinion est d’accord avec eux, avec nous. La créativité humaine peut soulever des montagnes. Elle donne de l’énergie, elle galvanise, elle rassemble. Parce qu’elle porte des solutions utiles, faisables, en cours d’expérimentation.

Notre devoir est d’être au service de ce mouvement, profond et inéluctable. Et notre plus belle victoire sera d’entraîner les classes populaires dans ce combat commun, parce que sans écologie, celles-ci ont tout à perdre.


Une candidate de plus ?

Je vous voir sourire. A l’heure où j’écris ces lignes, je dois être la 153e candidate à me présenter sur la ligne de départ. C’est vrai, pas un jour ne se passe sans qu’untel ou unetelle ne se sente pousser des ailes et se dise : « Pourquoi pas moi ? ». Je comprends donc bien que la mienne, de candidature, peut interroger. Mais je vous le dis sans détour : je ne suis pas là pour témoigner. Je me porte aujourd’hui candidate à notre primaire pour être la candidate des écologistes à l’élection présidentielle. Dans le contexte politique où se trouve la France de 2017, tout est possible. Y compris de porter l’enthousiasme de ceux qui rêvent d’un autre avenir. Un avenir débarrassé des lobbies et des banquiers sans scrupules, des cyniques et des partisans du « c’était mieux avant », des conservateurs et des racistes.  

Les mauvaises langues diront que je vise trop haut. Qu’elles se rassurent ! ;)
Je ne suis pas là pour le coup d’après, ou pour négocier en douce une place aux législatives ou un poste ministériel. Je compte faire vivre l’autonomie de l’écologie politique dans ce beau pays. Oui, je veux vous rendre fiers d’être des écologistes, et je ferai tout, avec l’énergie que ceux qui me connaissent savent dont je suis capable, pour que les Français aiment à nouveau les écolos. Ils le méritent, et nous le leur devons bien. 

Qui suis-je ?

Croyez-moi, jamais je n’aurais  imaginé un jour me présenter pour « devenir Présidente ». Je suis fille d’immigrés algériens, d’un ouvrier textile et d’une mère au foyer qui ont élevé 13 enfants. Je suis la numéro 9 (si j’étais footballeuse, on dirait de moi que je suis attaquante !). Je suis Ch’ti(e), née à Roubaix. Après un BTS action-commerciale, j’ai fait un DEA de Sciences Politiques et promets chaque année de finir ma thèse sur les logiques de Pouvoir dans les Institutions… ça, c’est pour le combo Hugo-Zola !

Activiste dans des mouvements de société comme Jeudi Noir ou Sauvons les riches, je suis française et européenne, j’adore Céline Dion et Marguerite Duras, Jean Ferrat et Alain Souchon, j’aime danser et chanter, je suis optimiste de nature. On s’étonne souvent de ma bonne humeur, mais juré, celle-ci n’est pas feinte. Je suis entrée en politique grâce à une belle rencontre qui a changé ma vie : celle avec Marie-Christine Blandin, qui, la première, m’a fait aimer l’écologie, et m’a fait comprendre qu’elle n’était pas un luxe réservé aux plus riches.

Si je me présente aujourd’hui, c’est pour ne pas laisser aux générations futures un monde où les multinationales feraient la loi, où le nucléaire serait « l’énergie d’avenir », et pour qui la démocratie serait un vague souvenir. Je veux réconcilier la génération qui en a assez d’être élevée aux glyphosates et au Nutella avec celle des pères fondateurs de l’écologie.

Depuis 2009, au Parlement européen, je me bats avec mes collègues des 27 autres pays de l’Union contre la pauvreté et l’exclusion, pour un revenu universel et les 32H, contre le dumping social, pour faire éclater toute la vérité sur le scandale Volkswagen, pour protéger les lanceurs d’alerte, lutter contre la pollution de l’air, pour une nouvelle mobilité urbaine durable… Surtout, je me bats contre les populistes qui veulent briser le rêve européen. A 37 ans, je vous promets de mener une campagne joyeuse, déterminée, associant l’ensemble des sensibilités de l’écologie (et elles sont nombreuses !). Et je compte sur vous pour m’aider à réussir dans cette tâche.


Je vous embrasse.

Karima"

                                                                 JE LA SOUTIENS !

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