Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CYRIL COGNÉRAS écolo-régionaliste limousin
18 avril 2007

L’importance du vote Vert

L’importance du vote Vert

Il nous reste 5 jours de campagne, 5 jours où tous les candidats ont enfin le même temps pour s’exprimer, 5 jours pour faire entendre la radicalité de l’Ecologie politique.

Il nous reste 5 jours pour convaincre de l’importance du vote Vert.

Chers amis,

Il nous reste 5 jours de campagne,
5 jours où tous les candidats ont enfin le même temps pour s’exprimer, 5 jours pour faire entendre la radicalité de l’Ecologie politique.

Il nous reste 5 jours pour convaincre de l’importance du vote Vert.

 


Cécile Duflot à la Mutualité 1/2
envoyé par voynet2007

Cinq jours pour expliquer
à ceux qui se sont sincèrement mobilisés pour le Pacte écologique de Nicolas Hulot,
à ceux qui subissent ou refusent les inégalités et les discriminations,
à ceux que la misère du Sud scandalise,
à ceux qui rêvent d’un autre monde,

que la candidature pour la planète,
la candidature antilibérale,
la candidature altermondialiste, porte un nom : celui des Verts,
celui de notre candidate : Dominique Voynet.

Cinq jours pour proposer les seules solutions réalistes pour l’environnement, pour une société de justice sociale et de liberté.

Cinq jours aussi pour dire que notre projet ne connaît pas de frontières. Il est riche de possibilités qui se déclinent au plus près du terrain, dans nos communes et régions. Il s’inscrit dans l’Europe qui est une part de notre avenir, il s’inscrit dans un monde dont nous sommes solidaires au Darfour, en Tchétchénie, en Somalie où au Tibet.

Car, n’en déplaise aux adeptes du ministère de l’identité nationale, ce sont le mélange et les échanges qui font notre culture et notre identité. Notre France n’est pas une couleur de peau, Notre France n’est pas un tampon sur une carte de séjour, notre France n’est pas un drapeau au salon,
Notre France c’est celle de tous ceux qui ont fait le choix d’y vivre,

celle pour qui les citoyens et citoyennes d’ici sont celles et ceux qui sont ici !

Photo : ©Xavier Cantat

Notre France est celle aussi où tous ceux qui sont ici sont non seulement citoyens de Corse, de Paris ou de Bretagne, citoyen de France, mais aussi citoyens d’une Europe en construction.

Et nous, les Verts, européens convaincus, nous avons la responsabilité de le rappeler quand ceux ou celle qui s’habillent de tricolore ont tendance à l’oublier.

Car l’Europe est la grande absente de cette campagne.

Une Europe dont on semble avoir peur de parler après les grands débats de 2005 : le cinquantenaire du Traité de Rome a moins inspiré les candidats que les paroles de la Marseillaise.

Le Traité de Rome, c’est une formidable promesse de paix, c’est l’idéal d’une Europe politique, d’une coopération entre les peuples, c’est le début de la construction européenne. Pourtant, cinquante ans après, l’Europe résonne plus comme synonyme d’un modèle libéral que nous rejetons.
Hélas, l’Europe de la marchandise et des capitaux a progressé plus vite que celle des peuples et de la démocratie.

Deux ans après le 29 mai, l’heure n’est plus à savoir qui avait raison ni à compter les points entre partisans du Oui ou du Non,
elle est à réconcilier l’Europe existante avec nos objectifs de développement soutenable, d’ouverture au monde, de solidarité, de vivre mieux et de démocratie.
C’est à cette tâche que nous nous attelons avec Les Verts européens.

Nous voulons renouveler la promesse d’espoir faite à Rome il y a cinquante ans.

Notre Europe est une utopie crédible et ambitieuse, pas un mirage ni une construction de technocrates. Les Verts ont choisi le chemin d’une Europe qui porte d’autres dynamiques que le productivisme et le libéralisme, d’une Europe qui soit le ferment d’une communauté de destin entre ses peuples et ses citoyens, d’une Europe plus solidaire et plus démocratique, d’une Europe reliée aussi aux peuples, indissociables de son passé comme de son avenir, du pourtour méditerranéen. Notre Europe n’est pas une forteresse, elle est ouverte aux vents du monde !

L’Europe pour être voulue doit pouvoir faire rêver, on ne la construira ni contre ses citoyens ni sans eux. Cette Europe dont nous avons besoin peut grandir sans désir d’Europe.

Car nous avons besoin de l’Europe, besoin d’une constitution européenne, nous en avons besoin pour protéger la planète, besoin pour renforce la solidarité internationale, besoin pour répondre aux défis à venir.

Photo : ©Xavier Cantat

...Ou plutôt pour répondre aux défis d’aujourd’hui. , Notre société se trouve confrontée aux menaces que nous annonçons depuis plus de trente ans.
Oui, nous pouvons regretter que ce soit toujours au bord du ravin que se fasse la prise de conscience. Mais, à l’heure où la conscience écologique devient réelle, notre rôle est d’exiger de sortir de l’unanimisme béat pour affirmer qu’il existe des solutions politiques concrètes. Il n’est pas possible d’en rester aux grandes déclarations et aux bonnes intentions.Il n’est pas possible d’agiter des foulards en faisant confiance à ceux qui ont laissé la situation s’aggraver en moquant les écologistes. L’urgence est réelle, il faut à présent passer aux actes.

Les nouveaux convertis à la grande cause écologique ont-ils pris la mesure de cette urgence ? J’en doute !
J’en doute d’autant plus quand j’entends leur double discours : d’un côté, ils rassurent ceux qui se préoccupent d’environnement et de l’autre, ils rassurent les industries polluantes et le monde financier que surtout rien ne viendra troubler leur course aux profits.
Les défis auxquels nous avons à faire face nécessitent l’engagement de tous mais l’engagement de tous ne se trouve ni chez les "néo écologistes", de droite et de gauche, ni dans un centre improbable au libéralisme sans faille.

C’est la grandeur des vert que d’avoir toujours dit qu’il n’y aura pas d’engagement majeur pour l’écologie, que nous ne résoudrons pas la crise écologique sans répondre à ceux qui se demandent comment ils vont finir le mois, à ceux qui craignent pour leur avenir à cause de la consonance leur nom, à ceux qui, ce soir encore, ne savent pas où se loger. Répondre aux défis pour notre planète passe par un plan de lutte contre l’exclusion, par une vraie politique de la ville assurant les mêmes services au centre ville comme dans les banlieues et les zones rurales, par une lutte sans faiblesses contre les discriminations.
Car ce n’est pas par des prêches, cours de morale et sermons mais en donnant à chacun, ici comme au Sud, la possibilité d’une vie digne qu’on permet l’engagement citoyen et la participation commune à la sauvegarde de la planète.

Après cinq ans de casse sociale, de reculs environnementaux et de racisme latent légitimés par les propos stigmatisants d’un ancien Ministre, candidat aux plus hautes fonctions, nous savons sans aucun doute qu’il n’y a RIEN à attendre de la droite pour répondre aux défis de la planète.

Alors la gauche a le devoir de proposer une alternative crédible. Pour l’instant, à l’écouter, entre deux Marseillaises, on hésite à croire qu’elle soit en train de proposer l’alternative environnementale, sociale et démocratique que les précédents gouvernements de gauche n’ont jamais vraiment tenté. Ne nous leurrons pas, il ne suffira pas d’un référendum anti-Sarkozy pour changer la France !

Certes, parce qu’il est anti-social, parce qu’il stigmatise des populations entières et érige des barrières encore plus hautes là ou nous voudrions abolir les frontières, parce qu’il est libéral et productiviste, c’est sans hésitations aucune que les Verts veulent battre Nicolas Sarkozy. Mais nous ne le battrons pas sans projet, ni programme.

Parce que nous ne sommes pas de ceux qui se réfugient sur une montagne en attendant d’être majoritaires tout seul, nous sommes prêts, nous l’avons dit, à construire une coalition qui portera un projet à la hauteur des enjeux.. Mais parce que nous savons aussi qu’il n’y a rien de pire pour nourrir les discours populistes, qu’une gauche qui déçoit, une fausse alternance se fera sans les Verts.

Alors, ceux qui voudront faire exister l’écologie au soir du 22 Avril et pour les cinq ans à venir ne peuvent hésiter. Il n’y a qu’un seul bulletin c’est le bulletin Vert.
C’est celui qui nous permet de transformer la réalité. Quels autres élus auraient osé refuser la vidéo surveillance, toucher aux sacro-saintes autoroutes ou au dogme du tout voiture à Paris ?

Les élus Verts prouvent chaque jour à nos alliés socialistes qu’il est d’autres politiques que le renoncement.

Mais les sondages, les sondages, me direz vous ?

Les Verts font de la politique en défendant des idées et des engagements, pas en en s’alignant sur des études d’opinion. Les Verts ne seront pas plus centristes parce que leur électorat le serait qu’ils n’étaient pour le nucléaire quand ses partisans était majoritaires dans les sondages. Et, croyez moi, si Louis Blanc, Jean Jaurès et Jules Guesde s’étaient souciés des sondages en 1905, Ségolène Royal ne pourrait pas aujourd’hui se prévaloir du socialisme. Et si, en 1974 René Dumont s’était soucié du score final, nous ne serions pas là ce soir.

Alors, avec le soutien de tous ceux qui ont commencé ce chemin en faisant confiance aux générations futures, à nous de porter l’originalité de l’écologie, une radicalité qui ne se limite pas aux discours, mais correspond aux actes, une radicalité aujourd’hui nécessaire.
Alors je le répète, j’ai confiance dans les Verts. Et je suis heureuse ce soir, de notre capacité et de celle de notre candidate à avoir été parmi les rares à refuser de sombrer dans la démagogie et le populisme qui anime cette élection que l’on voudrait détourner en finale de la Star’Ac bien arrangée et déjà préparée.
Face à cette volonté d’escamoter le débat citoyen, il reste quinze jours, quinze jours pour que chacun parvienne à affirmer sa volonté. Le vote utile, c’est celui pour nous et pour maintenant, mais c’est aussi celui qui prépare l’avenir de nos enfants et petits-enfants.

Vous avez remarqué que dans une belle tentative de recyclage Nicolas Sarkozy avait cité Jaurès. Comme le député de Carmaux me semble quand même plus de notre histoire que de la sienne, je ne voudrais pas le laisser aux habitants de Neuilly. "L’histoire, écrivait Jaurès, enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir". Eh bien cet espoir, nous le portons ce soir et nous continuerons à le porter, car c’est avec cette conviction chevillée au corps qu’entre le catastrophisme et le "rien n’est possible" il existe une place pour une politique écologiste apte à répondre au changement climatique et à la crise énergétique comme à la crise sociale .

J’ai confiance dans notre capacité à ouvrir cet autre chemin, c’est pourquoi le 22 avril j’irai mettre dans l’urne un bulletin au nom de Dominique Voynet car il n’y a pas d’alternative sans les Verts.
Et j’espère, pour ce pays, pour notre bonne vieille Terre, pour nous tous comme pour ceux qui ne sont pas encore nés, que ce petit pas, nous serons très nombreux à le faire..

***************

Et quoi qu’il arrive, Les Verts seront là, nos combats continueront, parce que nous savons nous inscrire dans le long terme, nous continuerons à lutter contre l’hydre productiviste qui hante les politiques françaises, on nous trouvera toujours là où sont le combat contre la misère, pour la justice et les droits humains.

Après la présidentielle et les législatives nous continuerons à chercher des réponses à l’urgence écologique, à nous battre pour qu’elles soient mises en œuvre.

Parce qu’il n’est plus temps d’annoncer les catastrophes et de se contenter d’une écologie de la protestation, nous saurons aussi nous renouveler pour porter des réponses à la hauteur des crises que nous affrontons.

Vous tous engagés pour la défense de la faune et de la flore, de l’environnement, militants de la décroissance et de l’économie solidaire, des droits humains, de la solidarité Nord-Sud, vous pouvez compter sur nous, mais rien ne se fera sans vous.
Parce que le danger est réel, il est aussi démocratique. Parce ce qui a bouillonné à petit feu dans cette campagne, c’est une cuisine qui a un sale goût : celui de l’arrière-cour de l’extrême droite. Celle qui désigne les coupables au lieu de proposer des solutions, celle qui attise la haine pour mieux faire semblant d’y répondre.
Aujourd’hui plus que jamais je veux ici rappeler que les écologistes sont non-violents, attachés à la défense de la liberté, des droits, du respect, qu’ils ne céderont pas au populisme sécuritaire qui empêche de travailler tous ensemble à trouver les solutions pour que tous et toutes puissent bénéficier d’un droit à vivre tranquillement et en paix.

Au lendemain de l’anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King, il n’est pas inutile de relire celui qui dans un climat de d’extrême violence, n’a pas faibli et à continuer de porter un espoir de paix. Il disait : "Ce n’est pas l’obscurité qui chasse l’obscurité, c’est la lumière. Ce n’est pas la haine qui chasse la haine c’est l’amour".

Ce n’est pas avec des petits renoncements et des votes de raison que l’on fait gagner ses valeurs.

Alors le 22 Avril,
le vote contre la haine,
le vote pour l’avenir, c’est
le vote pour Les Verts,
c’est le vote Dominique Voynet.

Publicité
Commentaires
CYRIL COGNÉRAS écolo-régionaliste limousin
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité