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CYRIL COGNÉRAS écolo-régionaliste limousin
29 septembre 2010

2 Octobre contre la réforme des Retraites

Les Alternatifs Limousin appellent à la journée de rassemblement du 2 Octobre contre la réforme des Retraites.
Après les succès des mobilisations du 7 et du 23 Septembre, l'heure est venue de faire monter la pression d'un cran. Cette réforme anti-sociale, contraire à la marche du "vrai" progrés, celui d'une humanité qui croit en son avenir, doit être battue!
Le Gouvernement ne recule devant rien pour faire passer ce projet, ne reculons pas devant le gouvernement!
Grâce à l'unité du mouvement syndicale, grâce au démontage des arguments mensongers de la Droite, nous pouvons, non seulement convaincre mais gagner!
Alors samedi, Toutes et tous dans la rue!
Limoges: Place de la République à 14h30
pour les Alternatifs, Cyril Cognéras

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Commentaires
V
Faire travailler plus, plus longtemps, selon les normes de la démocratie préférentielle, défendue bec et ongles par la droite nationale, à savoir les classes capitalistes, d'abord, voilà l'ambition politique exclusive de l'état-voyou français et de ses agents qui se paient le luxe de jouer les sainte-nitouches! La retraite, c'est comme la Vie, c'est du sang et des larmes, (et donc) ou t'as des couilles ou t'en as pas! De vrais enfants de choeur! Un doigt d'histoire, un certain goût de la profondeur et une singulière façon de faire peuple. C'est en contrôlant leur merde que ces enfants-là de patriotes sont parvenus au premier rang. De là, leur âpreté au gain, convertie en désir pressant de réformes que l'actuelle droite d'affaires, mue par une volonté rapace et revancharde, appelle un programme. L'équivalent d'un rattrapage de temps perdu qui a pour modèle fameux l'Arbeit macht frei nazi, mis aujourd'hui au service d'une économie parasitaire. Son but: apaiser l'angoisse des actionnaires. Ces gens-là, en effet, qui prennent de grands airs vis-à-vis de tous ceux qui ne fréquentent pas leurs obscurs petits cercles, veulent préserver à tout prix leur rang économique, au plan international, et mener une vie de rentier hyperactive, même s'il faut pour cela marcher sur une montagne de cadavres.<br /> Cette marche macabre, vers le néant, est en réalité entièrement soumise aux besoins de l'accumulation capitaliste mondiale, à qui l'économiste moyen prête le pouvoir thaumaturgique de guérir de la faim et de la pauvreté. Tout ça pour trois fois rien. Une appropriation systématique de l'eau, de l'énergie, des matières premières, des transports, du logement, de la nourriture et même du vivant, combinée à une lente et irréversible compression du travail productif, relativement au capital employé, à savoir la diminution de la part du travail ouvrier, le seul en état d'accroître un capital investi et d'empêcher sa dévalorisation. La France qui se lève tôt se couchera un peu plus tard, voilà tout! Alors que la pensée-artiste du capital, soucieuse de la marche du monde, son terrible fardeau, doit se battre contre l'histoire, en suant sang et eau. Pour elle, ni dimanche, ni retraite, la haine uniquement, c'est affreux! Ce combat si chèrement payé, c'est tous les jours. Mais cette dictature-là, elle l'accepte librement, au nom de tous, comme un challenge. En même temps, elle n'a pas le choix, c'est une question de vie ou de mort. Si le raisonnement est « complexe », la conclusion est simple: vae victis, malheur aux vaincus! Du neuf, enfin, on n'y croyait plus! Heureusement, pour se sortir de ça, du brouillard des marchés là-bas, loin, pas besoin de passer par l'ENA, c'est fastoche! D'ailleurs, ce sont toujours les mêmes recettes depuis la grande Prévarication transformatrice de 1789, une révolution pas perdue pour tout le monde, à savoir allonger et/ou intensifier la durée du travail. Au camelot politique, le savoir faire espérer. Et si ça rate, il y a la solution militaire finale: la destruction pure et simple des moyens et forces de production, accumulées par des générations de prolétaires, dont on prétend aujourd'hui, avec ce culot allemand inoubliable, qu'ils vivent sur le dos des jeunes!<br /> <br /> Mais, oui, les jeunes! Ah! Les pauvres! Salauds de vieux!<br /> <br /> Le jeune, comme juif du prolétaire, c'est exceptionnel et, cette fois, c'est 100% français! La droite lumpéniste nie catégoriquement toute division sociale, n'est-elle pas la Mère-poule des droites qui prend tout le monde sous son aile protectrice, abstraction faite des charges sociales et taxes professionnelles, de la TVA, des indemnités journalières, RMI, RSA, CMU, de l'ISF, du bouclier fiscal et autres niches de même acabit, simples dossiers ministériels, dont s'empare frauduleusement une opposition aussi stérile qu'inutile, inutile au prolétariat, c'est certain, comme si président poussé par un vent de panique enthousiaste ne tenait pas le manche. Cette droite-là, identique à la loi, déduite de tous les frais imaginables et déductibles, y compris les pots-de-vin normaux et rétro-commissions logiques, la démocratie a un prix, le reste n'est pas ses affaires, cette droite-là, coquette et bonhomme, ne boude pas son plaisir de relooker le populisme, en lui donnant un visage humain. Non, mais qu'on prenne la mesure du problème! France-rombière violée en réunion parlementaire, par une bande de doctrinaires, doit lentement réapprendre à accoucher d'un monde nouveau sans béquilles, ni ambulateur. C'est un mariage tragi-comique, à la Berlusconi. Et la petite droite-lol de french-yupies et bobos à roulettes, d'adresser des lettres de voeux au futur. Elle veut changer le monde, la chérie!<br /> Mais, atchoum, patatrac! Déboule un rescapé de l'usine à gaz. Avec des accents sanguinaires, shakespeariens, mais arguant de son côté positif, de comédien professionnel, il promet plus qu'une juste rigueur, du pipi de chat, du sang et des larmes, carrément. La France, quand on l'aime, on lui tourne le dos. Tournant les talons, il disparaît théâtralement, au travers de sombres couloirs, volant vers des bancs où se bécoter. Enfin, la lumière! En Belgique congolaise, près de chez nous, on en rajoute des tonnes et des louches:<br /> <br /> mort au terrorisme fiscal!<br /> <br /> Cette réussite, en un peu plus de trois exemplaires, on veut en faire l'idole des jeunes, dents longues de rossignol alpin. Mais pourquoi se tirer dans les pattes, s'il n'y a aucun enjeu social? Ces gens-là sont peut-être réellement des imbéciles. La mégère vaccinée, à coups de clystères pharmaceutiques, jure que non! Chiffres à l'appui, elle insiste, y a bon budget! Et donc, tagada soin soin! Comme avant, avant le président de Quimper-Corentin, y en aura pour tout le monde! Allez! On retrousse les manches! En cas de désobéissance incivile, remettre en place le poing gauche, dans la boîte (de Pandore). Qu'on se le tienne pour dit! L'escroquerie n'est ni de droite, ni de gauche, c'est la seule façon de préserver le modèle social disparu. Cynisme au comique involontaire, travesti en député, et tout de rose-populaire vêtu, qui ne sonne pas tout à fait faux, puisque l'escroquerie en question est 100% capitaliste. Et à poser ainsi l'histoire sous son cul, comme poule aux oeufs d'or, ce représentant eunuque des forces vives de la nation pense avoir réanimé la génération future, que la dette asphyxiait. <br /> <br /> Et donc que pensons-nous de ce tour de force est forcément la question qu'on doit se poser? Que tous ces discours au lance-flamme ne sont que du toc. Encore du toc! Toujours du toc! L'effronterie multi-confessionnel dont elle émane, prétendant parler de nulle part, telle est sa singularité, dont le contenu concret n'est qu'extorsion de fonds, abus de confiance, captation frauduleuse d'héritage, carambouille et coups tordus de toute nature, dépasse toutes les bornes communément admises jusque là. Ce que Yalta, le grand alibi des ennemis-amis-de-leurs-ennemis, a fait dans le feu de l'action, les héritiers de Vichy, jeunes cyclistes technocrates et vieux-rentiers romains le refaçonnent, au su de tous, sous couvert d'une crise dont ils portent l'entière responsabilité, car qui gouverne, et, qui plus est, au nom de tous les pauvres du monde, y compris Afghans et Irakiens qu'on pend, à l'anglaise! S'ils étaient argentins ou chiliens, clémence et miséricorde auraient été possible! Mais là, non! C'est une tout autre histoire qui ne veut rien entendre des oeillades adressées à la brute yankee, des mandolines, chantant les nuits rouges câlines, comme c'est beau le silence des usines, ou encore, des conseils prodigués par des des amis vieux d'un demi-siècle: que le nègre travail, s'il veut entrer dans l'histoire! Argument honteux, tout à fait! Mais à qui le dis-tu, Figaro sycophante et cireur de pompes? Conseil à suivre, en prenant garde de montrer patte démocratique. La sûreté est, ne pas l'oublier, le premier des droits de l'homme, dont découlent tous les autres, relativement accessoires, au final!<br /> <br /> La France des réformes brumeuses, dans le brouillard, n'est, en fait, qu'un ramassis interlope de canailles de toutes natures. Un melting-pot de vieilles familles d'exploiteurs capitalistes à la papa, d'époque révolutionnaire et impériale, et de parvenus frais émoulus de l'espace public, attenant à la production capitaliste. Ce lumpen-prolétariat tout-couleurs trône, du poulailler aux premières loges, à tous les étages de la société. Et tout ce beau monde clientéliste de clients-roi, dès qu'on s'oppose à lui et qu'on tente de le priver de son pain quotidien, à savoir le curieux droit de dire au prolétariat; tais-toi et travaille, diktat qui prouve ipso facto son appartenance au monde supérieur de la mondialisation et de l'entreprise, d'entonner le grand air de la calomnie. Car, en tournant la page, l'historien moyen, dont la nuque raide frissonne, en entendant le mot chambre, a été l'objet d'une révélation inouïe. La traite des nègres, le massacre des Parisiens de la Commune, la boucherie de 14, la destruction des juifs européens, les tortures en Algérie et Argentine, le terrorisme anti-immigrés de Marseille à Strasbourg, c'est pas eux, non, les bien nés! La preuve justement: izétépané!<br /> C'est la génération spontanée de 2007, apparu lors d'un printemps médiatique des peuples français et corse. C'est la génération née in vitro, place Beauvau et nourrie à la blédine de veaux. De toute façon, tout ça, c'est de l'histoire ancienne! Bienvenue chez les Grecs et les Romains! Pour entrer dans le temple de l'économie standard, prière d'ôter vos souliers crottés. Grand cours corano-talmudique de rattrapage d'histoire. Allez! On répète! C'est nous les résistants contre le boche sidérurgique. C'est nous les révolutionnaires, y compris au subjonctif, de tous les temps, depuis Lucy, libre-échangiste, numéro un. Et c'est vrai qu'il y a là échange naturel. C'est nous les seuls vrais hommes de la liberté. Avec eux, la rue est devenue commerciale et piétonne. Paroles de Jules qui se veut César du monde. <br /> <br /> Il y a une passion française pour le vivant qui est une passion prétendument juive de l'argent. Passion tapie sous le blink blink, qui fait diversion. Car qui a exigé un STO minimum, assorti de travail forcé, et CRS sans SS, s'il vous plaît, afin de soutenir le flux continu des marchandises? Le président de Quimper-Corentin? Qui encore a demandé qu'on verse un gros pourboire aux Ténardiers de France et de Cayenne? Le président de Quimper-Corentin? Qui toujours a réclamé, réclame plus que jamais que soit donné aux patrons, les grands, les p'tits, tous grands invalides de la guerre économique, les moyens d'exploiter davantage leur outil de travail, ouvriers compris, qu'on jette après usure! Le président de Quimper-Corentin? Qui enfin, ultime et lumineux exemple, a réclamé à corps et à cris qu'on forge à l'Achille Talon français, un solide bouclier, pour qu'il puisse se hisser à la hauteur de ces homologues et concurrents européens et étrangers et ainsi perché rugir: France à vendre! Pas chère, ma France! Elle travaille sept jours sur sept, pour trois fois rien! Le 14 juillet enfin côté en bourse. Même si tout n'est pas parfait. Car, en vérité d'apartheid, c'est beaucoup trop! Mais patience! Demain, à chacun son propre développement séparé. Le président de Quimper-Corentin n'a fait, tout au plus, que recycler l'idée qu'elle est belle, de la fin des idéologies, dont on voit, quarante plus tard, sa traduction pratique à ground zéro. Telle est, au final, la figure de la société post-industrielle: pure économie de la rente, enroulée dans le manteau poisseux du capital, lui-même collé sur le dos du travail vivant. Et que la grandeur en l'état s'avère être l'homme qui en veut + + + + +, ne nous étonne en rien. C'est une constante de l'appropriation capitalise de la vie. Plus qu'une usurpation, le néant incarné. <br /> <br /> Alors, soulager l'effort productif humain, par la décroissance des secteurs-consommateurs de matières premières, répartir le travail entre tous les êtres humains, à l'échelle mondiale, décider d'une consommation qui exclut toutes les drogues, notamment celles résultant de la société dite des services, i-podes et jeux vidéos à gogo, mettre fin aux échanges capitalistes toujours inégaux, par la suppression de toute possibilité d'accumulation de capital, quelle horreur, c'est la fin de l'addition. Tout à fait! Quelqu'un doit payer.<br /> <br /> Les classes capitalistes paieront!
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CYRIL COGNÉRAS écolo-régionaliste limousin
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